Selon l’auteur de ce maginifique livre “Heureux Qui Communique”, devenir autonome, c’est prendre le risque (l’énorme risque) de s’affirmer en renonçant à l’approbation (de l’autre, son entourage, sa société, etc.)… de ceux qui prétendent nous aimer (nous inclure, contre nous exclure). L’auteur rappelle, que je peux tout à la fois t’aimer et ne pas aimer ce que tu fais, dis ou ne fais pas. Il distingue l’amour inconditionnel de l’être et de la transition que l’on fait de cet amour à ses actions (dire ou faire). Dire “non” en quelque sorte n’est pas synonyme de haine, de désamour, etc.
Pour le prouver, l’auteur rappelle la grande “habilité” des enfants de remettre au jour, à tout moment, l’ex-enfant qui est en nous (nous les adultes) à tel point que la fonction essentielle des adultes se réduise à répondre directement ou indirectement à leurs besoins et d’entendre leurs désirs. C’est une façon d’apprendre sur nous même non en y répondant mais en les acceptant tout simplement sans systématiquement y répondre… sans pour que cela ne soit perçu comme désamour pour nous même avant tout.