La vice-championne boycotte la Coupe du monde de Qatar 2022

Analyse du malaise français à participer aux jeux.

Introduction

Qatar organise pour la première fois en tant que pays arabe, musulman, de la région proche du moyen orient et de la région plus étendue géographiquement des sympathisants, la coupe du monde 2022.

L’événement en soi, constitue une opportunité inédite au pays de jouer les premiers rangs dans l’organisation de cette rencontre mondiale, d’exporter sans intermédiaire une image de l’émirat : de son développement économique, de sa politique et gouvernance, de son appartenance socio-culturelle, etc. et une occasion aussi de marquer le développement footballistique d’autres nations proches, culturellement, sur l’exemple de l’équipe nationale du Maroc qui accède pour la première fois de l’histoire des participations des africains et arabes, à la demi-finale de la coupe du monde.

Si l’unanimité quant à l’organisation de cet événement est le marqueur des positions d’une large partie du monde, en France, cette position est farouchement clivée entre partisans de cette organisation et détractants : l’important chiffre de 37%[1] des Français qui boycottent cet événement mondial selon BFM, Le Monde et autres sources, d’autant plus que la France est sportivement, footballistiquement, deux fois championne du monde, partenaire politico-économique solide du Qatar et de la région géostratégique, sponsor et école internationale de cette discipline[2] .

Plus loin, les médias (BFM, Le Monde, etc.) parlent d’un malaise Français, d’un malaise social, qui n’est pas uniquement individuel, qui mobilise en plus des mouvances politiques, nombre d’autres groupes sociaux. L’ensemble des Français (37% du total de la population) qui ont boycotté l’évènement appartient à l’espace culturel français et se constitue des groupes, directement concernés suivants, selon les sources à disposition : les écologistes de l’EELV[3], les sympathisants de Jean-Luc Mélenchon durant les élections de 2022, les LGBTQ+[4], les acteurs en droits de l’homme, médias…

Nous nous proposons dans cet exercice de mobiliser quelques notions et concepts de psychologie sociale et de sociologie pour essayer de comprendre l’enjeu derrière cette position de malaise.

D’un côté, il est force de constater que le football en général, est un phénomène social : tout le monde y participe à l’échelle internationale, à l’occasion de la coupe de monde et d’autres rencontres internationales, nationales ou régionales ; il est fortement institutionnalisé, s’exerce dans les équipes nationales, les clubs, les associations ; il mobilise plusieurs groupes sociaux, agents et acteurs, entre joueurs, sponsors, spectateurs, amateurs, encadrants, entraîneurs, etc. dans le temps et dans l’espace, dans une dynamique qui se renouvelle, autonome et auto génératrice de valeurs, de concepts et de positions.

D’un autre côté, le malaise des Français est un fait social puisqu’il implique un collectif et implique des rapports de force, qui a pour objet cette discipline footballistique à l’occasion de son organisation par le Qatar.

Quel message et comment se veut-il descriptif de ce malaise qui s’exprime à l’occasion de cet événement et qui a pour objet le foot ?

Autrement dit, comment la pensée sociale qui a pour objet ce phénomène footballistique, se résout elle dans ce malaise symptomatique d’un clivage qui toucherait au centre de sa représentation sociale, au noyau de ce travail (de pensée), de cette « activité mentale par laquelle un individu ou un groupe reconstitue le réel auquel il est confronté et lui attribue une signification spécifique »[5]?

Quelle contradiction apporterait ce message perçu socialement dans les termes de Jodelet, qui considère la représentation sociale comme une forme de « connaissance socialement élaborée et partagée ayant une visée pratique et concourant à la construction d’une réalité commune à un ensemble social »[6] et qui ferait de cette réalité une chose insupportable sujette à malaise ? 

Serions-nous en échec d’appropriation cognitive de cet événement, comme décrit Rouquette, de cette « façon de voir localement et momentanément partagée au sein d’une culture, qui permet de s’assurer de l’appropriation cognitive d’un aspect du monde et de guider l’action à son propos »[7], mais qui ne le permet pas dans notre cas ?

Tant de questions que nous analyserons à la lumière de deux approches : de Moscovici et de Doise. Plus précisément nous essayerons de dégager qui de la pensée sociale participerait de la représentation sociale et inversement, dans une esquisse des faits scientifiques et modèles proposés par les deux auteurs.

Partie 1 : approche de Moscovici

Selon Moscovici[8], ce qui caractérisent la pensée sociale sont : la dispersion et le décalage des informations entre interlocuteurs, la focalisation de l’attention sur un aspect de la réalité, la pression à l’inférence. De ces caractéristiques, nous pourrons considérer pour notre analyse l’hypothèse d’une information contradictoire, d’une réalité biaisée et d’une inférence qui se justifie dans sa logique propre.

Sur quel matériel pourrions-nous envisager de commencer cette analyse ?

En partant du principe que les représentations sociales sont inscrites dans le langage, fonctionnent comme un langage ou pour reprendre le terme psychanalytique de l’inconscient qui s’articulerait dans les lois du langage, nous nous positionnerons dans l’orientation d’Herzlich[9] qui « oblige à accorder au sujet une certaine liberté, dans la mesure où sa vision propre constitue l’objet même de l’observation : cela interdisait tout recours à des méthodes d’observation trop fermées et suggérerait de choisir l’entretien libre individuel comme seule technique adéquate de collecte de données. Le matériel ainsi recueilli n’est pas celui d’une enquête classique, centrée sur le recensement exhaustif des opinions ou des comportements ».

Il est d’un premier abord nécessaire pour constituer le matériel d’analyse de disposer des discours circulant dans l’espace public de les prendre dans leur genèse et interaction à l’état brut.

Qui boycotte : le sujet et son discours ?

BFM : Inès, 16 ans, engagée dans le mouvement de grèves pour le climat Fridays for Future, partage cette déception : « Quand je suis en cours, élèves comme professeurs parlent des matchs et des résultats. C’est aberrant que les profs ne nous parlent pas de ce qui se passe au Qatar. »

Des propos de l’interlocutrice se dégage le décalage dans l’information qui pourrait exister entre elle, et ce qu’elle représente, et l’autre groupe qui discute des résultats. Elle a suffisamment d’éléments d’urgence climatique par exemple, qui font que discuter des résultats des matches passe au deuxième rang ; le plus urgent c’est le climat. Dans cette réalité, des inférences sur les rôles de chacun : de son rôle à elle, de son groupe, des élèves, des professeurs, de l’autre groupe, s’insèrent.

Que représente son groupe pour elle ? quel rapport avec son entourage ? quel rapport d’autorité avec ses professeurs ? sont tant de questions qui peuvent éclairer sur sa position subjective et de son groupe en dehors de la question footballistique.

Le Monde : Ce constat est logique, selon Cécile Lacombe, 24 ans, chargée de mission sur la transition écologique dans les Pyrénées-Orientales. « Je pense que les gens ont besoin de ça et je comprends que le divertissement puisse être le bienvenu dans le contexte actuel. Je ne jette pas la pierre », explique celle qui a toutefois fait le choix de ne pas allumer sa télévision pour suivre l’événement alors qu’elle « adorait regarder les Coupes du monde », si « rassembleuses ».

Dans cet exemple, l’interlocutrice explique, par inférence, le bien tenant de la position de l’autre, de sa logique. « Je ne jette pas la pierre » aurait la même valeur analytique que « je jette la pierre » dans le négatif. En effet, elle « adorait » le divertissement « de regarder les Coupes du monde » qu’elle « comprend » pour les autres et non pour elle qui a fait le choix de ne pas allumer sa télévision…

Pareillement au premier cas, il est nécessaire de comprendre cette position en la ramenant à une logique structurelle propre de fond qui articule une position subjective du sujet en rapport avec l’autre !

Qui ne boycotte pas : l’autre et son discours perçu ?

BFM : « Il [le père d’Inès] n’a pas regardé le premier match du Mondial, c’était une vraie victoire pour moi. On a beaucoup discuté, notamment de la question des travailleurs immigrés. J’ai cru qu’il boycotterait aussi le reste de la compétition. Mais quand je suis rentrée un soir, je l’ai trouvé devant la télévision. Il a vite changé de chaîne. J’étais déçue, mais j’estime avoir fait de mon mieux. »

Le Monde : Toutefois, échapper à toutes informations en provenance du Qatar reste une pirouette difficile à réaliser. « C’est un peu compliqué de passer à côté du phénomène », reconnaît Cécile Lacombe, qui observe au sein de sa famille de longs débats sur l’attitude à adopter. « Je ne m’attendais pas à un boycott massif, mais ça m’a rendue un peu triste de constater que certains parmi ceux qui voulaient essayer ne s’y tiennent pas ou que d’autres n’ont même pas essayé. »

Des deux exemples précédents, le rapport à l’autre est quasi présent et oblige à s’arrêter sur quelques éléments qui puissent éclairer ce rapport d’un point de vue psychanalytique ou socio-psychanalytique.

Où situer l’objet de discussion dans le rapport qu’Inès a avec son père et Cécile avec sa famille ? il est clair que l’objet en discussion vient rappeler une position subjective du sujet à l’autre, que ce rapport n’est pas le résultat de cet objet mais de l’articulation d’un discours qui a pour nouvel objet le foot !

Et pour cause… quelle relation d’objet ?

Le Monde : « cette édition de la compétition suscite pourtant de nombreuses polémiques depuis décembre 2010, lorsqu’elle fut attribuée au Qatar, que ce soit au sujet du respect des droits humains, plus particulièrement de ceux des personnes LGBTQ +, de l’exploitation des travailleurs immigrés, ou encore de la protection de l’environnement.»

Il ressort de cette description ces causes qui justifieraient le boycott et qui ne font pas unanimité ne serait-ce qu’au niveau subjectif exposé précédemment :

  • Droits humains des personnes LGBTQ+
  • Exploitation des immigrés, les morts sur les chantiers…
  • L’environnement, la facture carbone
  • Corruption de la FIFA par l’organisation de la Coupe du Monde

Autrement, pourquoi est-il nécessaire d’évoquer ces raisons au moment du boycott, qu’au moment de l’attribution de l’organisation ou même avant dans les contrats commerciaux de mise à niveau de l’infrastructure footballistique au Qatar ?

Au niveau plus subjectif qui engage aussi notre responsabilité vis-à-vis de ces questions, il est nécessaire, obligé même, de passer par l’autre, de « s’aliéner » dans l’autre pour reprendre la notion psychanalytique, et se trouve que cet autre est actuellement le Qatar et son organisation de la Coupe du Monde comme événement incontournable dans lequel ne peut s’échapper la question ainsi revivifiée.

Les causes évoquées précédemment concourraient, selon les termes de Jodelet[10] dans Folies et représentations sociales, à la définition de l’identité, de la spécificité des groupes sociaux et des rapports que ces groupes entretiennent entre eux. Elles participent au travail d’élaboration de la représentation sociale de ces groupes selon les deux processus évoqués par Moscovici[11] : d’objectivation et d’ancrage.

Dans le premier processus, l’objectivation est en œuvre dans la tentative de naturalisation, de l’intégration au socle des valeurs universelles que véhicule l’événement, de schématisation structurante et de décontextualisation ou de globalisation.

Dans le deuxième processus, l’ancrage vient conforter une représentation qui se veut immuable ou propre à chambouler le réalisme et le fondement actuel de la culture dans son espace socio-culturel de référence, la France.

Partie 2 : approche de Doise

Nous partons dans cette partie du rapprochement que fait Doise du travail de Moscovici et de Bourdieu en indiquant « qu’en quelque sorte le concept de représentation sociale tel que Moscovici l’utilise en psychologie sociale peut être considéré comme l’équivalent du concept d’habitus utilisé par Bourdieu en Sociologie »[12]. Nous essayerons alors, d’identifier les groupes sociaux impliqués dans le fait social et leurs interactions possibles.

Dans cette perspective, et toujours selon Doise[13] « les représentations sociales sont des principes générateurs de positions liées à des insertions spécifiques dans un ensemble de rapports sociaux et organisent les processus symboliques intervenant dans ces rapports ». Nous essayerons ici de voir comment cette interaction de groupes s’insère dans la dimension symbolique ?

Aussi, Doise indique que « Les représentations sociales ne peuvent s’envisager que dans la dynamique sociale qui, par le biais de rapports de communication, place les acteurs sociaux en situation d’interaction.

Cette dynamique sociale, lorsqu’elle s’élabore autour de questions importantes, suscite des prises de positions spécifiques, liées aux insertions sociales des individus. Ces prises de position dépendent aussi des situations dans lesquelles elles sont produites. »[14] et insiste sur l’importance du langage et de la communication dans ce processus.

Les groupes sociaux en interaction

Dans la situation évoquée précédemment, nous nous intéressons aux groupes sociaux qui appartiennent à l’ensemble socio-culturel français, à ceux qui boycottent et ceux qui ne boycottent pas l’événement.

Parmi ceux qui boycottent nous pouvons citer : les LGBTQ+, les partisans de cette communauté, les écologistes parti ou associations, l’EELV, les sympathisants de Jean-Luc Mélenchon, etc. ; Parmi ceux qui ne boycottent pas il y a la FFF, l’équipe nationale de foot, les groupes de supporters de l’équipe nationale, Emmanuel Macron qui par sa présence aux jeux du Qatar atteste de cette appartenance, entre autres.

Dans les cas cités précédemment, chaque groupe est porteur d’une prise de position qui se justifie de principes générateurs de cette prise de position.

A titre d’exemple, au nom de la promotion de la discipline et de l’activité sportive en général, la FFF encourage la pratique pure et dure et fait abstraction de l’aspect politique, économique ou culturel que pourrait symboliser cet exercice.

Au nom des droits humains des LGBTQ+ à la non-exclusion et à leur droit de manifester leur appartenance de genre, la communauté agit en appelant au boycott de l’événement.

Pour des raisons économiques et politiques, l’état français en la présence active de son président, renfonce les liens de partenariat géostratégique en l’occasion de cet événement.

Plus loin et en règle générale, selon Rouquette, « l’activité cognitive [à l’origine de cette prise de position] ou son résultat manifeste se trouve davantage rattachées à une appartenance socioculturelle spécifiques qu’aux propriétés supposées objectives de l’information à traiter. En outre cette filiation est révélatrice de cohérence et de continuité. »[15]

Quels rapports explicatifs ?

En prenant en compte les éléments précédents et mettant en perspective la description de Durkheim de la vie collective : « La vie collective comme la vie mentale est faite de représentations en quelques manière comparables ; extérieures aux consciences individuelles, s’imposent à l’individu, ne sont réductibles à des faits de nature ni à une collection de faits individuels ; partagées par l’ensemble d’une société, sont stables, résistantes à l’épreuve du temps (contrairement aux représentations individuelles à la forte variabilité), le changement n’arrive qu’exceptionnellement dans les conditions extraordinaires »[16], nous pourrons supposer que ce qui constitue la vie de groupe ou des groupes sociaux évoqués précédemment et qui est différent d’une collection de faits individuels participe de la vie collective.

Reste à trouver cet élément méta représentatif, doté d’une profonde dimension symbolique, qui mettrait d’accord tous ces groupes et au même temps leur permettrait d’articuler leurs propres logiques de groupes.

Autrement, quel est ce point d’ancrage symbolique dans ces dynamiques relationnelles qui permettrait d’une part de rendre compte de leur réalités objectives mais au même temps de montrer ou de justifier de la cohérence identitaire d’un tel tout ?

C’est l’élément identitaire le plus cité qui reprend la trilogie : Liberté, Egalité, Fraternité, des valeurs républicaines qui uniraient toutes les représentations de l’espace culturel français dans leurs déclinaisons et articulations logiques.

Dans ce sens, et en mobilisant le principe de liberté « à la française », le boycott des uns ne contredit pas le non-boycott des autres.

Dans un autre contexte socio-culturel, du Qatar par exemple, l’emblème national est représentatif d’un Palmier, de la Mer et d’un Epée pour désigner les valeurs au centre de la culture qatarie d’accueil : de don et de générosité que représente le palmier, la prospérité de la pétro économie que représente les dons de la Mer (ou de la Terre), et l’Epée comme symbole de la défense nationale.

Ce qui est liberté dans un contexte socio-culturel comme celui de la France, qui est centrés sur soi, se heurterait, dans sa déclinaison ou articulation, dans un autre contexte socio-culturel tel que le Qatar, à un principe tel que celui que représente le palmier : d’accueil, de don et de générosité, qui est tellement centré sur l’autre.

Conclusion

En conclusion, nous avons étudié la question du boycott de la Coupe du Monde à Qatar par une large tranche de Français selon deux approches : une approche sociogénétique d’inspiration psychanalytique de Moscovici et une autre approche socio-dynamique d’inspiration sociologique de Doise.

Dans la première approche, nous avons essayé de ramener la question à ce qui est universel chez l’individu à ce qui constitue sa singularité dans les rapports qu’il entretiendrait au monde et qui prennent un ancrage dans son appartenance socio-culturelle.

Dans l’autre approche, nous avons axé le débat sur le groupe et la dynamique de ses rapports dans l’interaction à d’autres groupes mais aussi dans l’articulation de ces rapports d’un noyau commun symbolique propre à justifier l’ancrage de son identité dans l’espace socio-culturel de référence.

Les deux approches si elles abordent la question différemment restent complémentaires du fait qu’elles exposent des faits liés à la vie de l’individu et à celle du groupe comme deux entités autonomes pouvant s’inter-influencer mutuellement.

Sur la question du boycott, si l’occasion est de faire évoluer sa position, de convaincre l’autre, il n’en empêche pas que l’ensemble reste cohérent dans l’espace socio-culturel considéré qui a la liberté pour valeur emblématique.


[1] Selon un sondage BVA pour RTL et Orange publié le 16/02/2022 sur le site de BFM

[2] Au Maroc, à titre d’exemple, les cadres qui ont institué l’académie Mohammed VI de football sont issus de l’école française ; Walid Regragui, qui est le sélectionneur national actuel, est né à Corbeil-Essonnes en 1975.

[3] Sur les questions de l’empreinte carbone de l’organisation de cet événement

[4] Le Qatar interdit officiellement toute manifestation de genre, de porter tout signe ostentatoire en public qui marque cette appartenance

[5] Citation d’Abric issue du polycopié du cours sur les représentations sociales 2022/2023

[6] Citation de Jodelet issue du polycopié du cours sur les représentations sociales 2022/2023

[7] Citation de Rouquette issue du polycopié du cours sur les représentations sociales 2022/2023

[8] En référence au polycopié du cours sur les représentations sociales 2022/2023

[9] Citation d’Herzlich issue polycopié du cours sur les représentations sociales 2022/2023

[10] Citation de Jodelet issue du polycopié du cours sur les représentations sociales 2022/2023

[11] En référence au polycopié du cours sur les représentations sociales 2022/2023

[12] Citation de Doise issue du polycopié du cours sur les représentations sociales 2022/2023

[13] Citation de Doise issue du polycopié du cours sur les représentations sociales 2022/2023

[14] Citation de Doise issue du polycopié du cours sur les représentations sociales 2022/2023

[15] Citation de Rouquette issue du polycopié du cours sur les représentations sociales 2022/2023

[16] Citation de Durkheim issue du polycopié du cours sur les représentations sociales 2022/2023